La garantie santé face à la question du pouvoir d’achat
En 2022, l'inflation a atteint 5,2% d'après les chiffres communiqués par l'INSEE, soit le taux le plus élevé depuis près de 40 ans. Cette hausse globale des prix a des conséquences directes et quotidiennes puisque cette année, l'inflation aura grevé le budget mensuel des foyers français de 90€.
En tant qu’experts, nous savons que les contextes économiques contraints entraînent une détérioration de la protection sociale complémentaire.
Considérée comme un poste de dépenses superflu, la garantie santé est en effet souvent délaissée par les plus jeunes qui se sentent éloignés de ce risque.
L'inflation met doublement en danger les agents en diminuant de façon immédiate leur pouvoir d'achat et affaiblit leur protection santé sur le long terme.
Notre rôle d'utilité publique nous oblige à rappeler l'importance de ne pas négliger sa protection sociale, et ce quel que soit le contexte. Pour cela, le rôle de l'employeur est primordial. Le niveau de financement est en effet un paramètre particulièrement important pour inciter à l'adhésion.
PARTICIPATION MENSUELLE DES COLLECTIVITÉS À LA GARANTIE SANTÉ
L'employeur territorial a la possibilité de mettre en place un dispositif plus favorable que celui prévu par le décret par la conclusion d'un accord issu du dialogue social.
L'accord devra être signé par une ou plusieurs organisations représentatives dans les conditions définies à l'article L.223-1 du code général de la fonction publique.
Avec la conclusion d'un accord, l'employeur territorial peut prévoir l'adhésion obligatoire de ses agents et ainsi permettre l'application des règles fiscales et sociales de faveur appliquées dans le secteur privé.
Collecteam s'engage pour que la hausse des prix n'entraîne pas une diminution des garanties.