La PSC, une avancée sociale

Dès le premier décret en novembre 2011, qui constituait déjà une avancée, Collecteam s’est positionnée sur les conventions de participation. Aujourd’hui, nous sommes un acteur majeur du secteur, présent auprès de nombreuses collectivités (Paris, Lyon, Nantes…) et plusieurs centres de gestion. Nous couvrons 150 000 fonctionnaires à travers ces contrats qui restent facultatifs. Avec les réformes à venir, les employeurs seront obligés de financer une partie de la PSC, en 2025 pour la prévoyance et en 2026 pour la santé. Ce changement est profond et de nombreuses collectivités y voient, avec raison, une avancée sociale très forte pour la protection de leur personnel. Il s’agit d’une dépense supplémentaire mais, dans l’environnement économique ambiant, elles ont tout intérêt à protéger leurs agents. Ainsi, les montants qui seront attribués à cette protection, collectivité par collectivité, apparaissent fondamentaux.

Il s’agit de réparer une grande disparité entre les salariés du privé et les fonctionnaires. On entend trop souvent dire que ces derniers sont des privilégiés mais concernant la PSC, ce n’est pas le cas ! La FPT, et plus généralement la fonction publique, a un retard important. Nous attendons donc beaucoup de cette réforme et les fonctionnaires, qui sont les premiers concernés, peuvent et doivent en attendre beaucoup. Nous savons que ce sujet peut apparaître technique et peu attractif. Il faut donc mener des actions d’information pour que les agents prennent conscience de l’intérêt majeur de cette réforme et de ses avantages pour eux.

Collecteam se positionne comme un acteur d’utilité publique avec bien évidemment la proposition de contrats fiables et un accompagnement sur le plan juridique. Quand les contrats deviendront à adhésion obligatoire, ce que nous espérons, ils se traduiront inévitablement, comme dans les entreprises privées, par des accords collectifs entre employeurs et organisations syndicales représentatives. Nous entrerons alors dans une dimension juridique à laquelle les décideurs locaux ne sont pas forcément préparés. Collecteam répond d’ores et déjà présent pour les accompagner.

Le contrat collectif est adapté à la collectivité et au besoin de protection sociale de ses agents. En termes de coût, par rapport à un contrat labellisé, cela varie du simple au double. Une mutualisation au niveau d’une entité territoriale, qu’elle soit collectivité ou centre de gestion, est donc nécessaire. Son autre avantage est de concerner tous les agents et de n’oublier personne, car malheureusement, très souvent, les jeunes agents ont tendance à se dire qu’il ne leur arrivera jamais rien. A 25 ans, le rapport à la santé n’est pas le même qu’à 55 ans !

 
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